Le raisin est constitué entre autres de fructose et de levures ; ces dernières étant situées sur la paroi du fruit nous avons pressé 300 grammes de raisin blanc obtenant ainsi du jus et nous avons incorporé la peau de ce raisin.
A - Protocole expérimental
Nous voulions dans un premier temps effectuer un comptage de levures et un dosage de l’alcool formé dans trois solutions de jus de raisin blanc daté de trois jours consécutifs, afin d’obtenir plusieurs courbes : une courbe du nombre de levures en fonction du temps et une autre avec le pourcentage d’alcool en fonction du temps.
C6H12O6(aq)
2 CO2(g) + 2 CH3CH2OH(aq)
B - Résultats et Conclusion de l’expérience
Après plusieurs tentatives de dosages, nous avons
abandonné cette expérience du fait d’un
grand nombre de difficultés rencontrées :
en effet les couleurs de nos trois solutions étaient
trop foncé pour faire un dosage colorimétrique
avec comme réactif titrant le dichromate de potassium.
C’est pour cela que nous avons envisagé une
autre méthode : l’hydrodistillation, sans succès.
Malgré cela quelques comptages de levures ont été
effectué mais les résultats n’ont pas
été convaincants, du fait du nombre de levures
présent trop important..
2 - Expérience
n°2 : Une autre méthode
Connaissant la formule de fermentation, au lieu de calculer
la quantité d’alcool nous nous sommes consacrés
au volume de CO2 dégagé par une solution de
glucose (identique au fructose) accompagnée d’une
quantité de levures de boulangers.
A - Protocole expérimental
Nous avons rempli trois ballons avec deux solutions identiques
:
- ballon n°1 = S0 : une solution de glucose (C6H12O6)
de concentration 2.78.10-1 mol.L-1 avec une solution de
levures avec 5 grammes de produit à t = 0.
- ballon n°2 = S1 : une solution de glucose
de concentration 2.78.10-1 mol.L-1 avec une solution de
levures avec 5 grammes de produit durant 10 minutes
- ballon n°3 = S2 : une solution de glucose de concentration 2.78.10-1 mol.L-1 avec une solution de
levures avec 5 grammes de produit pendant 15 minutes.
Nous avons chauffé les ballons 2 et 3 à température constante. Pour des résultats plus rapides, nous avons déposé nos solutions dans des ballons placés dans un bain-marie à 40°C.
B - Résultats et Conclusion de l’expérience
Nous avons mesurer les volumes des deux ballons à l’aide d’une éprouvette graduée, connaissant le volume total de nos tubes à essais (24mL). Après le temps imparti, nous avons obtenu différentes valaurs :
S0 = 00 mL de CO2 (Cf : calculs)
S1 = 02 mL de CO2 (Cf : calculs)
S2 = 08 mL de CO2 (Cf : calculs)
Nous avons tracé une courbe reflétant ces mesures à l’aide d’un tableur, ainsi que d’une autre courbe retraçant le nombre de levures en fonction du temps grâce à une fonction mathématique.(Cf : coubes)
Cette expérience nous à permis d’obtenir diverses courbes en faisant varier uniquement la durée d’expérience.
3 - Expérience
n°3 : Expérience complémentaire
A - Protocole expérimental
Nous avons rempli deux ballons avec deux solutions différentes :
- ballon n°1 = S1 : une solution de glucose (C6H12O6) de concentration 2.78.10-1 mol.L-1 avec une solution de levures avec 5 grammes de produit.
- ballon n°2 = S2 : une solution de glucose de concentration 2.78.10-1 mol.L-1 avec une solution de levures avec 10 grammes de produit.
Nous avons chauffé ces ballons à température constante durant 10 minutes. Pour des résultats plus rapides, nous avons déposé nos solutions dans des ballons placés dans un bain-marie à 40°C.
B - Résultats et Conclusion de l’expérience
Après ces dix minutes, nous avons mesurer les volumes des deux ballons à l'aide d'une éprouvette graduée. Connaissant le volume total de nos tubes à essais (34mL) nous avons ainsi obtenu :
S 1 : 08 mL de CO2
S 2 : 16 mL de CO2
D'après l'équation de ces réactions, il y a autant de gaz (CO2) que d'éthanol (CH3CH2OH
).
Ainsi après divers calculs : la fermentation de la solution n°1 a produit 7,6.10^ -4 mol de dioxyde de carbone (CO2 ) et la solution n°2 a produit 3,1.10^-3 mol de CO2 .
D'après cette expérience, nous pouvons conclure que la quantité de levures dans une solution de glucose joue un rôle sur la vitesse de la réaction.
Ces expériences uniquement consacrées aux levures (du fait de la forte ressemblance avec les bactéries) nous ont permis d'obtenir tout d'abord des courbes à l'aide des résultats mais aussi d'avoir un complément d'informations sur ce type de cellule autre que la théorie.